- Jour 8 : Santiago - Boiro
Le temps étant un peu moins bouché, nous retournons donc sur la côte continuer son exploration jusqu'à Boiro. Nous traversons de magnifiques forêts d'eucalyptus et des espaces couverts de genêts en fleurs pour rejoindre la baie de Carnota qui est très belle. On découvre dans cette petite ville le plus grand Horrio (grenier à blé) de Galice. Il est un peu trop grand à notre goût (plus de 30m de long) et perd de son charme par rapport aux classiques.
C'est ensuite Muros qui nous accueille. Pour une fois c'est un joli petit port avec des maisons anciennes. Ca change de toutes ces citées galiciennes qui n'ont vraiment aucun charme.
Le reste de la côte offre peu d'intérêt. C'est une succession de petites villes plus laides les unes que les autres (avec par contre de belles plages) et de quelques endroits plus sauvages. Il faut beaucoup d'imagination pour admirer le fort de Baroña, vanté par le Guide Vert, même si sa situation est admirable. La dune de Corrubedo quant à elle n'a rien d'extraodinaire.
- Jours 9 et 10 : Illa de Arousa
Ce matin après une nuit très arrosée (par le ciel !), le moral de toute la troupe est dans les chaussettes (bien au chaud :)). On envisage le pire mais un regard vers notre météo favorite sur l'Iphone nous annonce le beau temps pour midi et la les chaussettes se vident, les sourires réapparaissent, les projets positifs se reforment. Nous repérons une petite île accessible par un pont , l'Illa Arrousa. Nous y sommes rendus en 1 heure à peine et découvrons un coin très sympa en plus sous le ciel bleu (une première pour nous en Galice) par 20° (on étouffe !). C'est décidé on s'installe au bord de la plage, on sort les vélos et c'est parti pour explorer ce petit coin de paradis.
Monique charme même les mouettes
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Un vrai régal, la partie sauvage (parc naturel) est superbe, les plages tentatrices.
La petite ville est comme à l'accoutumée mais sa situation, entourée d'eau de toute part tellement la côte est découpée, la rend charmante et plutôt agréable. Ca a des airs de Bretagne tout ça (hormis les maisons).
En rentrant de la balade à vélo on tente même un plongeon dans l'océan à la faveur de la marée montante. Il parait que l'eau est plus chaude à ce moment là. Heureusement car le bain ne dure pas plus de quelques secondes.
Le lendemain sera un jour farniente, malheureusement plus frisquet à cause d'une brise de mer assez forte. Nous ferons quand même une belle balade à vélo et finirons la journée dans un excellent petit resto sur le port.
- Jour 11 : Ria de Pontevedra - Ourense
Nous quittons à regret l'île d'Arousa mais il faut bien avancer un peu tant qu'il fait encore beau (on nous annonce la pluie et le froid pour lundi grrrrrrrrrrrrrrr)
C'est au tour du Ria de Pontevedra de nous recevoir. On est loin des côtes sauvages du nord de la Galice. Ici le tourisme est bien implanté et malgrè les très belles plages, on aime moins. Trop d'urbanisme. Il reste quand même de la place pour la culture de la vigne qui se fait ici en hauteur.
Le village de Combarro mérite toutefois une arrêt car on y trouve de nombreux Horreos en bordure de mer et quelques rues qui ont encore un caractère ancien (c'est exceptionnel dans cette région où tout est récent).
Ourense ne nous attire pas et nous filons directement au petit village de Peroxa rejoindre Remy et Fraucke qui y étaient venus directement sans passer par la côte. L'aire d'accueil est très agréable, nous sommes seuls et en profitons pour nous faire une petite séance de danse. Monique nous anime un petit bal folk (elle joue de mieux en mieux). Ensuite nous avons repris quelques danses de Suzon (avec maestria ! Ca c'est pour Suzon qui peut être fière de ses élèves). Bref encore un bon moment.
- Jour 12 : Gorges du Sil
Nous quittons Peroxa pour rejoindre les gorges du Sil qui sont réputées entre autres pour la culture de la vigne sur leurs flancs abrupts. C'est assez spectaculaire et ressemble beaucoup à ce que l'on peut voir dans le Valais Suisse ou dans les Cinque Terre en Italie. Nous parcourons les gorges en bateau. Cette balade ne nous laissera pas un souvenir impérissable bien que charmante.
De plus le mauvais temps revient !!!!!! Mais la pluie, grande dame, attendra le soir pour nous rendre visite.
- Jour 13 : Lugo - Vallée du Navia - Ortiguera (Asturies)
C'est notre dernier jour en Galice. Pour fêter ça le ciel nous a innondé toute la nuit à grands seaux d'eau ! C'est aujourd'hui que nous quittons à regrets Fraucke et Rémy car nos routes divergent. Ils continuent vers le Portugal et nous nous retournons en France (mais c'est pour la bonne cause puisque nous nous arrêtons une semaine à Hendaye pour faire une thalasso).
Nous prenons donc la direction du retour en passant par Lugo et son centre ville ceinturé d'une très belle muraille. Nous nous contenterons d'en faire le tour en fourgon à cause d'une pluie battante et glaciale. Un répit nous est accordé pour la pause repas au pied de la ville le long du Miño. Un aménagement a été réalisé le long de cette petite rivière avec piste cyclable mais le temps ne nous incite pas à sortir les vélos.
Nous préférons filer vers les Asturies en passant par la très belle vallée du Nivia. Il faut d'abord franchir plusieurs cols pour l'atteindre. La pluie est côté Galice et le soleil côté Asturies. Mais elle finira par nous rattraper. En route nous retrouvons les beaux villages asturiens. Ca change de la Galice qui a quasiment remplacé tout ce qui est ancien par des immeubles pas vraiment beaux (et souvent vides et pas terminés).
Nous rejoignons enfin la côte à Ortiguera où nous nous posons près du phare. Vue magnifique sur l'Atlantique. Le petit village est accroché aux flancs très pentus d'un ria qui abrite un tout petit port. Se déplacer à pied ici est un excellent exercice physique comme nous l'a fait remarquer une charmante habitante.
