Carnet
de voyage
- 7 -
Maroc en
camping-car
Avril 2009
Marrakech - Essaouira
Journée de transition. Route en travaux et donc assez pénible. Parcours
sans grand intérêt jusqu'à l'approche d'Essaouira où l'on peut
découvrir les champs d'arganiers.
Le fruit (noix d'argan) ressemble étrangement à une olive !
Essaouira
Nous consacrons la journée à la visite à pied d'Essaouira. Après le sud
marocain si minéral il est surprenant de se retrouver au bord de mer.
La ville bleue et blanche présentée par les guides aurait bien besoin
d'un coup de peinture. Les villages des cyclades ont un autre cachet !
Ceci dit, Essaouira a du charme quand même. On éprouve du plaisir à
déambuler sur son port de pêche très actif, ses murailles, sa médina,
ses places et placettes. Le vent souffle très fort et la ville avec ses
ruelles tortueuses et resserrées protège bien ses habitants. Autre
point très agréable, les sollicitations si insistantes subies dans le
sud, sont extrêment légères ici (et même à Marrakech), pourtant nous
sommes dans une région très touristique. On ne s'en plaindra pas.
Essaouira - Safi
Après une dernière balade à vélo dans Essaouira (le vent s'est
enfin calmé) nous partons pour Safi par la route côtière. La végétation
est très rase, les maisons en pierres grises et les champs sont
protégés des vents par des murs de pierres. On pourrait presque parfois
se croire en Irlande...... le vert en moins ! En effet, ici, c'est très
sec. Nous faisons un halte très agréable sur la plage de Bibah qui
abrite un petit village de pécheurs. On ne peut que se désoler des
conditions de vie difficiles de ces familles !
On arrive ensuite à Safi et le moins qu'on puisse dire c'est que la
première impression est désastreuse. On traverse en effet une zone
industrielle très importante (phosphates entre autres) avant d'entrer
dans la ville. Nous nous installons quand même dans le camping
municipal (à l'opposé de la zone industrielle) et partons en ville avec
un Petit Taxi. Et là on découvre une médina et un souk des plus
charmants. Quel plaisir que de se promener dans ces lieux. Cette partie
de la ville a des airs d'Essaouira, les touristes en moins (nous n'en
n'avons pas croisé). Le souk est très propre, protégé du soleil par des
pergolas blanches et bleues. Il y a de nombreuses placettes et de
belles portes. Bref une vraie découverte. De plus les gens sont
charmants et les commerçants ne doublent pas les prix quand ils nous
servent. Comme nous l'a fait remarquer le chauffeur de taxi qui nous a
ramené au camping : "Ici pas de faux guides, pas de racollage. Ici
la vie est tranquille !". Et c'est bien vrai. Donc si vous passez
par Safi, prenez le temps de vous y arrêter.
Désolé, il n'y aura pas de photos du souk de Safi, je n'avais pas mon
appareil !
La plage de Bibah
Ici comme dans tout le Maroc, les charettes sont très utilisées, tout comme les ânes. La voiture vient en troisième position !
Safi
Safi - El Jadida
Nous retournons dans le souk de Safi faire quelques courses et
l'apprécions encore plus qu'hier même si en ce vendredi matin tout
n'est pas ouvert et s'il est peu fréquenté. Et cette fois j'avais pris
mon appareil photo !
Nous suivons ensuite la côte jusqu'à El Jadida. La première partie du parcours est plutôt jolie avec falaises et belles plages. Nous faisons escale à Oualidia et mangeons sur la plage du poisson grillé pour nous par un pêcheur (enfin, c'est ce qu'il dit !). En tout cas c'est très bon et très sympa. Le site d'Oualidia avec ses barques sur la plage et sa lagune méritait une halte plus longue. Mais c'est le retour pour nous. Nous y reviendrons peut-être une autre fois.
El Jadida est une grande ville moderne (il y a longtemps que nous n'en
n'avions
pas vue) mais qui ne présente que très peu d'intérêt.
El Jadida - Larache
Etape de jonction par autoroute (150 drh) vers le nord. RAS.
Larache n'offre aucun intérêt.
Larache - Ceuta
Ce matin nous sommes réveillés par la pluie ! Afin d'éviter la
petite route transversale (et ses nids de poule remplis d'eau, donc
invisibles) qui devait nous conduire à Ceuta, nous resterons sur
l'autoroute (81 drh) et son excellent bitume. En fait on évite Tanger
et on arrive jusqu'à Port Tanger Méditerranée à une vingtaine de
kilomètres de Ceuta. La route est ensuite excellente et très large
jusqu'à la frontière. Dommage que la pluie battante et le vent nous
aient empêchés de profiter du beau paysage. Ce sera pour une prochaine
visite !
Nous quittons le Maroc après 3 semaines passées sur place et la tête
pleine d'images et de sensations très diverses (voir le chapitre Infos Maroc). Je pense qu'une autre visite
s'impose. Il nous reste encore tant à découvrir.