Golfe du
Morbihan et
ses environs
Mars 2007
Jours 1 à 3 : C'est en traversant le massif Central (étapes près du Puy en Velay et chez un paysan adhérant à France Passion près de Cholet) que nous rejoignons la région de La Baule après deux jours de pluie battante et de vent violent. Arrivés à La Baule, impossible de mettre le nez dehors (même les autochtones restent chez eux !). C'est donc en camping car que nous explorons la région. Nous tentons une sortie, mais ce sera de très courte durée. Nous découvrons une superbe côte sauvage entre La Baule et Le Croisic. Nous parcourons ensuite les marais salants autour de Guérande. Pas très spectaculaire encette saison et sous la pluie mais nous voyons beaucoup d'oiseaux.
Jour 4 : Visite de la
région du Croisic
Le vent tempétueux nous a bercés toute la nuit (étape sur l'aire de Piriac sur mer) mais
ce matin tout est calme et le soleil est enfin là ! Nous décidons de
retourner faire la côte sauvage de La Baule à Le Croisic, mais à vélo
cette fois. En route nous visitons Guérande, charmant village fortifié.
Nous aimons beaucoup cette région et particulièrement Le Croisic. De
plus le réseau de pistes cyclables est très développé dans cette
région, ce qui accroît notre plaisir de faire du vélo.
Guérande
La côte sauvage
Le Croisic
Jour 5 : Arzon / Port
Navalo (Morbihan)
Sur les conseils de campingcaristes rencontrés ce matin, nous allons
explorer la pointe sud du Morbihan. Le GPS nous fait prendre de petites
routes charmantes qui nous plongent dans la Bretagne profonde, avant
d'arriver à l'entrée du golfe du Morbihan. Port Navalo nous offre une
belle vue sur la passe avec un courant très puissant à cette heure de
marée montante. Une balade à vélo et à pied nous conduit sur le joli
port de Crouesty (moins typique que d'autres tout de même) et la pointe
du petit Mont. Nous devions découvrir un beau tumulus, mais il est
fermé en cette saison ! Belles vues (enfin en principe car le temps
plus que maussade fait disparaître l'horizon dans un flou intense) sur
Belle îles et Quiberon. La pluie nous laisse juste le temps de regagner
le camping-car. Sympa avec les touristes !!! Autre bonne surprise, le
soleil nous offre un beau et fugace coucher avant de disparaître aussi
vite au profit de la pluie ! Etape à
Arzon
Jour 6 : Quiberon (Etape Carnac)
La nuit a été mouvementée, fort vent avec grains réguliers et
puissants. Malgrè un parking plutôt bien protégé des vents, nous avons
été secoués une bonne partie de la nuit et réveillés régulièrement par
la pluie tambourinant sur le camping-car. Le calme revenu, nous nous
réveillons sous un grand soleil ! Inespéré. Nous retournons donc voir
la pointe de Port Navalo et la vue sur le large et le gorfe du Morbihan.
Nous décidons ensuite de rejoindre Quiberon. La côte sauvage y est magnifique. Nous la découvrons d'abord en camping-car puis affrontons les vents violents et la mer démontée lors d'une marche à pieds. Vraiment impressionnant. On remplit nos bronches du bon air de l'atlantique qui nous arrive avec force directement des USA ! Par contre nous ne sommes pas emballés par le village (la station balnéaire plutôt) de Quiberon qui n'a pas beaucoup de charme. De plus en cette saison tout est fermé et c'est assez sinistre. L'état de la mer, la météo annoncée pour les jours à venir et l'observation d'un ferry faisant la navette nous dissuadent de prendre le bateau pour Belle île. Le voyage a tout des montagnes russes, avec un retour non garanti !! Ce sera donc pour une autre fois (à moins que la météo ne se calme). Nous renonçons également à dormir sur la côte sauvage et nous abritons à l'intérieur des terres (à Carnac) pour éviter en partie la tempête prévue pour cette nuit. Nous finissons la soirée sous la pluie (!) mais dans l'excellente crêperie "Chez Marie" (ah ces crêpes au beurre salé et caramel !!!!!!!!!!!!).
Voici quelques vues de la côte sauvage. Il manque le vent, les embruns (les douches parfois), le bruit et l'odeur.
Superbe balade !
Jour 7 : Vannes et ses
environs (Etape Carnac)
La tempête a tenu ses promesses !!! Le vent a soufflé toute la
nuit avec fracas, avant de se calmer vers 4H du matin, heure à laquelle
nous nous sommes véritablement endormis ! Réveil à 10h30 sous une pluie
battante mais sans vent. Nous partons vers Locmariaquer, autre côté de
la passe qui délimite le Morbihan. La pluie redouble d'intensité et
c'est bien à l'abri dans notre camping-car, que nous pique-niquons face
au large. Même sous la pluie les paysages sont d'une grande douceur.
Le soleil pointe son nez entre deux averses. Nous filons visiter Vannes qui propose un centre historique, certes petit, mais très beau. La pluie revenue nous force à nous retourner rapidement au camping-car.
Nous partons donc sur l'île de Conteau mais impossible de la visiter, les parkings sont tous interdits aux camping-cars ! Nous passons donc notre chemin. C'est sur la presqu'île de Séné que nous terminerons la journée. Une belle balade à pied nous fait découvrir de beaux paysages typiques du golfe du Morbihan. Nous retournons ensuite à Carnac ne trouvant pas de coins où poser notre camping-car pour la nuit dans cette région.
Jour 8 : Quiberon (Etape Quiberon, côte sauvage)
C'est une fois de plus la pluie qui nous réveille ! Mais fort
heureusement la nuit a été bien plus calme que la dernière. Ce sont des
seaux d'eau qui se déversent sur nos têtes. Le camping-car est bien
étanche et n'a jamais été aussi propre !! Nous retournons à Quiberon
mais ne pouvons sortir qu'en milieu d'après midi à la faveur d'une
éclaircie. c'est à nouveau l'occasion d'être fascinés par cet océan si
puissant. Nous passons de longs moments (pas trop long tout de même car
le froid et le vent nous poussent à retrouver la quiétude du
camping-car) à admirre les vagues venant à l'assaut de cette superbe
côte sauvage. Du grand spectacle !
Jour 9 : Belle Île (Etape Quiberon, côte sauvage)
Miracle ! Il fait beau !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Une journée digne de
notre Provence natale (température en moins puisque le thermomètre ne
dépassera pas les 12°).Soleil et ciel bleu, vraiment inattendu après
une semaine si maussade. Nous décidons donc d'embarquer pour Belle île
(but originel de notre périple) par le premier bateau (enfin, le
premier après notre réveil, c'est à dire celui de 11h, le précédent est
à 8H), 45 minutes de traversées sur une mer démontée. Nous sommes
secoués dans tous les sens et il me faudra une bonne heure pour m'en
remettre, tout continuant à tanguer même sur la terre ferme.
Devant la taille de l'île et le peu de temps que nous allons y rester
(retour à 18h), nous renonçons à louer des vélos et prenons une
voiture. Le loueur nous donne une ....... décapotable. Nous sommes un
peu septiques (il fait 12°) mais acceptons, c'est la dernière à notre
taille qui lui reste. En fait cela a été très agréable (emmitouflés
dans nos anoraks et avec nos bonnets sur la tête).
Ainsi arnachés, nous découvrons Belle île qui nous laisse une impression un peu mitigée. Les paysages sont magnifiques sur la côte sauvage, le relief marqué (sûrement pas si facile que ça à vélo) mais les villages et l'intérieur sont moins typiques que sur l'île de Ré par exemple. Bref on a aimé mais on s'attendait à mieux (nous devions trop fantasmer sur Belle Île en mer, la faute à la bande à Souchon). L'environnement y est finalement très peu différent de celui de la terre ferme et l'insularité n'apporte pas grand chose (cela coûte même cher d'y aller : 52 euros de bateau + 47 euros de location de voiture). Bon, ne faisons pas la fine bouche, nous sommes malgrè tout très contents de notre visite (surtout que le voyage retour a été plus calme que celui du matin).
Sauzon
Pointe des poulains
Plage de Port-Donnant
Aiguilles de Port-Coton
Le palais
Nous retournons passer la nuit sur la côte sauvage de Quiberons, et devinez ? La pluie est revenue !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Jour 10 : Grande Brière (étape sur l'aire de
Piriac sur mer)
Le beau temps revient ce matin et nous partons visiter les marais de la
Grande Brière. C'est un lieu très paisible et reposant. Le belvédère de
St Lyphard est malheureusement fermé mais nous faisons une belle balade
à vélo sur l'île de Fédrun. Nous devons renoncer à une balade en barque
car en cette saison il est difficile d'en trouver. Nous aimons beaucoup
les maisons au toit de chaume.
Nous avons beaucoup de mal à quitter cette belle région et plutôt que de nous avancer sur la route du retour, nous décidons donc de retourner à Piriac sur mer passer une dernière nuit face à l'océan qui est particulièrement beau sous le soleil.