- France - Grèce :
Tous les chemins menant à Bari, nous passons par les Alpes (col de
Larche), la côte italienne jusqu'à Rome et Monte Cassino avant de
traverser la botte pour atteindre notre port d'embarquement.
Nous
embarquons en soirée en direction de Patras. Excellente traversée,
installés dans notre camping-car, face à la mer. Au réveil nous passons
entre les îles de Leucade, Céphalonie et Ithaque. La mer est d'un bleu
magnifique. Nous retrouvons cette Grèce que nous aimons tant !
- Nous retrouvons Danielle et Pierre au camping de Glifa où
nous allons fêter la Pâques orthodoxe avec les propriétaires. Ils
invitent traditionnellement tous leurs clients à partager l'agneau
grillé. Un super moment de convivialité que nous apprécions tout
particulèrement. Un grand merci à eux.
- En mai la Grèce est très fleurie
- En route pour Diakofto, nous faisons halte dans un bar et
surprise un orchertre local se produit. Cerise sur le gâteau, certains
consommateurs viennent danser. Un moment comme on les aime ! Dommage
que la musique soit si forte, nous sommes contraints de partir au bout
d'une heure avant de devenir complètement sourds.
- Diakofto : de
cette
petite station balnéaire part un train à crémaillère qui remonte les
gorges de Vouriakos. Nous descendons à la première gare et refaisons le
chemin en sens inverse mais à pied cette fois (4H de marche, 600m de
dénivelée, P1T1). Les gorges sont spectaculaires, les paysages nous
ravissent, les fleurs embellissent les lieux, la voie ferrée enchaine
tunnels et ponts vertigineux. Seul inconvénient, si l'on ne veut pas
finir en pita (sorte de crêpe grecque), éviter de se faire écraser par
les trains qui ont la mauvaise idée d'emprunter le même chemin que
nous! Heureusement il y en a peu et nous connaissons leurs horaires.
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C'est la grève !
Plusieurs années d'austérité drastique, une dette toujours aussi
importante, des conditions de vie très difficiles pour la population et
des banques qui reçoivent 95% des aides financières. Il y a de quoi
râler ! Cela ne fait pas nos affaires car les bateaux sont tous bloqués
et impossible de rejoindre Tinos avant mardi (nous devions traverser
samedi). Nous prendrons le stage en route.
En attendant que la situation se débloque, nous profitons de la mer,
des giros me pita, des bons fruits et de la gentillesse des grecs.
Nous retrouvons avec plaisir Pierre et Danielle qui, eux aussi, sont
bloqués.
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