Patagonie 2011
Argentine - Chili
Buenos Aires - Ruta 3
- Jour 1 : Arrivée à Buenos Aires
Après un vol finalement pas si long que ça malgré les 13h30 entre Paris
et Buenos Aires, nous arrivons en début de matinée par un temps superbe
et une température de 30° (ça change des -10° de la veille à St Paul
!!). L'aéroport de BA est petit et tout se passe sans problème, les
bagages sont là, la douane pas pénible du tout, le taxi facile à
trouver grâce à Lonely planet. Nous retrouvons Jean et Françoise dès
notre sortie. Bref, nous arrivons rapidement à l'hôtel très bien situé
en plein centre ville. Après une douche réparatrice nous partons à la
découverte de Buenos Aires, ville très européenne, avec de belles
places, de grandes avenues, des bâtiments style rococo un peu
grandioses
mêlés à d'autres modernes plus ou moins bien entretenus. Les
architectes argentins adorent de fer forgé ! Certains quartiers sont
très pauvres. L'été, la chaleur, les arbres en feuilles et en fleurs
font que cette ville est très agréable. Ses habitants sont très souvent
charmants. Pour une première approche nous nous contentons des
principales curiosités et finissons au marché aux antiquités du
dimanche (feria de San Telmo). C'est un incroyable bric à brac où l'on
peut trouver de tout. Les musiciens et artistes divers animent la rue
et la place. Il y a un monde fou mais ce qui nous attire surtout ce
sont les démonstrations de tango argentin. Un vrai régal !
Palais du Congrès
Sympa ce panneau publicitaire, non ?
Nos guides en pleine action !
En attendant les danseurs de tango, on papote.
Les danseurs se préparent ...
et en avant pour une superbe démonstration, suivie d'un cours pour les
volontaires
- Jour 2 : Buenos Aires - Bahia
Blanca 650km
Après une excellente nuit réparatrice, nous récupérons notre voiture
chez Sixt. RAS, si ce n'est qu'ils n'ont pas eu le temps de faire la
révision et qu'on devra la faire en route !
Nous filons vers Bahia Blanca. L'apprentissage de la conduite en
Argentine se fait sans problème (les règles ne semblent pas vraiment
respectées) et une fois sortis de Buenos Aires la route à travers la
pampa est à nous. Le paysage, sans être fantastique est à l'échelle
américaine. Nous traversons une région très verte, couverte d'immenses
champs, de ranchs avec des milliers de vaches, d'espace, d'espace ! Ce
n'est pas monotone malgré les très longues lignes droites. La
circulation est faible, les routes en très bon état.
Bahia Blanca n'a pas vraiment de charme mais c'est une étape plutôt
agréable malgré la chaleur étouffante qui y règne. Jean est devenu un
vrai argentin au volant. Il "maitrise" parfaitement les feux rouges
qu'il brûle allègrement !
- Jour 3 : Bahia Blanca - San
Antonio Oeste - 460 km
Journée un peu monotone. Si au départ le paysage ressemble un peu à la
Camargue, la pampa reprend ses droits. Aujourd'hui nous traversons en
ligne droite d'immenses paysages plats, sans signe de vie ni
agriculture. Pourtant la présence de clôtures nous laisse à penser que
des hommes et des bêtes doivent vivre dans ces contrées désertiques
(végétation rage, arbustes).
Il nous faut 150 km de route pour nous rendre compte à la faveur du
premier croisement rencontré que nous nous étions trompés de direction
! Heureusement 2 solutions pour atteindre San Antonio s'offraient à
nous et nous sommes arrivés à bon port sans avoir à rebrousser chemin.
En chemin et à l'arrivée, nous découvrons une spécialité du coin, la
pénurie d'essence. Le soir à San Antonio, il nous faudra attendre 4
heures pour pouvoir faire le plein !!! Un bon petit repas dans un
restaurant de fruits de mer fera passer oublier rapidement cette longue
attente.
- Jour 5 : Visite de la presqu'île
de Valdes
Nous explorons la boucle nord de la presqu'île soit environ 210 km de
pistes à travers la pampa. Partis tôt le matin (9h00 !!), nous avons le
privilège d'être là avant la plupart des touristes. En nous rendant
vers la Pointe Nord nous rencontrons de nombreux guanacos dans un
paysage semi-désertique. Au milieu de nulle part surgit un gaucho à
cheval, ce sont des moments magiques. La Pointe Nord est un refuge pour
de nombreux lions de mer. Les mâles s'adonnent à leurs activités
favorites que sont la sieste, la défense de leur territoire, la calins
avec une de leurs nombreuses femelles ou plonger dans l'océan. Il y a
beaucoup de bruit, les adultes grognant, se disputant, les petits
bêlant comme de véritables chèvres. Bref tout ce petit monde s'agite et
dort beaucoup. C'est un vrai spectacle qui nous ravit. De plus le
paysage est superbe. Continuant notre route vers le sud, nous
découvrons une colonie de pingouins que l'on peut observer de très
près. Nous terminons enfin notre visite par la pointe Cantor où nous
pouvons observer des éléphants de mer. On ne peut pas dire que
l'agitation est le propre de ces animaux qui passent leur temps à
dormir, avachis sur les graviers. Nous faisons également une petite
rando (P0, T0 pour les initiés) qui nous permet de profiter de ce beau
paysage.
Pointe Nord : lions de mer
Pointe Cantor : pingouins
Les éléphants de mer au travail !
Je me déclace de quelques centimètres pour ne pas être mouillé par la
mer
La pampa est fleurie même en cette saison
- Jour 6 : Puerto Piramides -
Comodoro Rivadavia / 550 km Journée de transition. La pampa est
de plus en plus
désertique. Nous rencontrons nos premiers nandous. Nous avons tout
juste le temps de les apercevoir. Ils semblent très peureux. Commodoro
Rivadavia, ville pétrolière, ne présente aucun intérêt. Nous en
profitons pour changer un pneu qui était dans un piteux état, Sixt
s'engageant à nous la rembourser. Le
travail est rapidement fait et avec le sourire et beaucoup de
gentillesse. C'est d'ailleurs une des caractéristique des argentins
rencontrés jusqu'à ce jour. Ils sont très hospitaliers, ont des
sourires magnifiques et nous parlent très facilement (même si on a
souvent du mal à se comprendre). Pour l'anecdote, j'ai parlé (ou plutôt
mon interlocuteur m'a parlé) pendant plus de 2 heures avec un gentil
monsieur qui faisait la queue à l'essence avec moi l'autre jour. C'est
d'ailleurs lui qui m'a fait remarquer que nous avions un pneu très
abimé.