TURQUIE - Juillet / Août 2004


En bleu, notre trajet, en rose nos étapes

Accueil Suivant (à partir du 15 juillet)

Dans le ferry

Ancône

Arrivée à Igouménitsa

 

Silivri

Marché aux poissons

Notre bivouac

Passage du Bosphore (à droite l'Europe, à gauche l'Asie)

Après l'effort, le réconfort


Camping Goreme

Le programme a été tenu. Nous avons même fait une jolie balade en scooter autour de Goreme qui nous a fait découvrir des petites merveilles. L'heure était propice aux photos aussi en voici quelques-unes.


Uçhisar


Vue du camping Goreme

Nouvelle illustration de la gentillesse des turcs, la fille des propriétaires du camping est venue nous offrir des fleurs ce soir. En remerciement nous lui avons donné un Mars.
Goreme est un village construit au milieu des cheminées de fée et de façon très anarchique. C'est un peu dommage bien que cela ait un certain charme. Nous y avons fait quelques courses et avons appris à nos dépends qu'il n'était pas prudent de transporter des oeufs dans le top case d'un scooter. Monique en a été quitte pour faire une omelette !!!!


Sous la flèche le fameux volcan

Urgup ne nous a pas emballé, beaucoup de maisons étant fort abîmées. Dans les environs nous avons visité notre première église troglodyte (l'église de Pancarlik) qui en dehors de sa localisation en pleine nature n'est pas terrible. Il y en a beaucoup dans la région, nous en verrons d'autres au musée en plein air de Goreme. Nous rencontrons des américains qui nous demandent si nous sommes venus en scooter de France ! Ce ne sont pas les premiers à nous poser la question d'ailleurs ! 
Retour au camping,  sieste, bain et bronzage autour de la piscine. La gentille petite turque doit aimer les Mars, car elle nous apporte à nouveau des fleurs (bien moins belles que celles d'hier) et vient même avec une copine attendant toutes les 2 leur récompense ! 
En fin d'après-midi nous visitons le musée en plein air de Goreme qui met en valeur 6 ou 7 églises. Le site est moyennement intéressant, il y a beaucoup de monde et l'entrée frise l'arnaque (12 millions par personne). A voir quand même.


Site du Musée en plein Air de Goreme

Le clou de la journée sera la balade à pied que nous ferons à partir du camping. Suivant un itinéraire fléché, nous découvrons des pigeonniers creusés dans la roche (les paysan récupèrent leurs fientes pour fertiliser les terres), des cônes émergeant au milieu des cultures (vignes, cucurbitacées, arbres fruitiers), des cheminées de fée en formation. Comme il est 7h00 et que le soleil se couche, les lumières sont magnifiques. Nous rentrons à regret au camping avant que la nuit ne tombe (il fait nuit à 8h45 ici), nous promettant de faire d'autres balades. Un vrai régal !


Détail des pigeonniers

Nous finissons la journée en goûtant à la pizza turque, la pide. C'est très bon et très économique (9,5 millions pour 2 soit moins de 6 euros)

Le caravansérail de Sari Han est lui aussi très intéressant. Il a été très bien restauré. C'est aujourd'hui un lieu culturel où se produisent des Derviches-tourneurs. C'est un havre de paix où il fait bon boire une tasse de thé.

Le village d'Avanos (beaucoup de poteries très quelconques) en lui-même ne présente pas d'intérêt.

Après la traditionnelle sieste et séance baignade dans la piscine du camping, nous partons pour une nouvelle balade à pied (3h de marche) vers les vallées rose et rouge. Vraiment notre camping est idéalement placé car toutes les merveilles du coin sont à notre porte. En cette fin d'après midi (de 5h à 8h) les couleurs sont magnifiques. En route nous rencontrons une famille turque qui fait des grillades et nous offre gentiment une cuisse de poulet ! Sympa non ? Sur les instructions de Memet (fils du patron du camping) nous partons dans une direction qui ne nous semble pas la bonne. Nous rebrousserons chemin et trouverons finalement le bon chemin dans la direction opposée (on ne se comprend pas toujours bien avec notre anglais approximatif et nos accents différents !). Nous allons encore marcher au milieu de paysages magnifiques, aux couleurs enflammées par le coucher de soleil. Nous traverserons des vallées très encaissées, grimperons sur des rochers déchiquetés etc... Tout ça sans rencontrer personne en dehors d'une famille française. Arrivés au point de vue panoramique convoité nous découvrons une "cafétéria" troglodyte où nous boirons avec délectation un coca vendu à prix d'or pour la Turquie (2,5 millions) mais tellement apprécié et puis le jeune turc qui tient cette buvette a tout monté à pied. 

A notre retour le camping s'est vidé de la moitié de ses occupants. Nous ne sommes plus que 3 familles. C'est comme si nous faisions du camping sauvage (avec en plus une piscine rien que pour nous) ! En fait les touristes ne sont pas encore arrivés et nous nous disons que nous avons bien fait de venir ici tout de suite car en pleine saison (après le 15 juillet d'après les habitants) cela semble être surpeuplé et assez infernal.

 


Détail d'un pigeonnier

On commence à retrouver des paysages au goût de déjà vus. La vallée de Drevent est belle à traverser mais idem que pour Zelve. De plus ce n'est pas la bonne heure, tout est écrasé par la lumière.


Après-midi piscine (nous bénissons ce camping et le cadre dans lequel il se trouve), la chaleur est écrasante.


En fin d'après-midi nous refaisons le parcours de ce matin pour bénéficier d'une meilleure lumière et terminons par un beau coucher de soleil au dessus de la vallée rose. 

Excellent repas traditionnel (soupe + ragoût d'aubergines + thé, 7 millions par personne soit moins de 4 euros) pris au camping et préparé par nos hôtes en compagnie de camping-caristes français arrivés dans l'après-midi. Nous avons également rencontré un couple d'américains (3 fois en 2 jours) tout à fait étonnant et sympathique. Lui 83 ans, physicien de renom (il vient en Turquie donner une conférence), elle 80 ans passionnée de photos. Tous les 2 parlent parfaitement le français et nous prennent d'amitié.

 

 

 


Accueil Précédent Suivant