Boulegon en Asie du Sud-Est
Accueil
Carnet de route Itinéraire Bivouacs Conseils pratiques Nos préparatifs Nos vidéos
Chili : Valle de Elqui
  • 15 février : Journée de transition vers la vallée d'Elqui
    La nuit n'a pas été aussi reposante que ce que l'on aurait voulu. Ça a commencé à 1H du matin par une chasse aux moustiques qui s'étaient attaqués à mes pieds, mais suprême raffinement de leur part, sans faire le moindre bruit ! Puis à 5H du matin, Monique me réveille, des sirènes sonnant à tue tête ! Nous sommes au bord de l'océan, dans des zones où les tsunamis aiment bien se manifester. Il n'en faut pas plus pour nous inquiéter. On ouvre les fenêtres, personne ne bouge, on met la radio, toutes les stations jouent de la musique ! Au final c'était tout simplement les pompiers qui étaient appelés. Nous faisons la grasse matinée mais il nous manque un peu de repos :-)
    Nous remontons vers le nord par la Panamerican 5. Rien de bien passionnant. Le désert s'installe, les cactus exhibent leurs piquants et la température monte dès que l'on quitte les bords du Pacifique.
    Nous nous installons dans un petit camping près de La Serena. Sa piscine nous rafraichit, l'ombre des arbres nous protège du soleil. Nous allons pouvoir récupérer les heures de sommeil perdues la nuit passée. Pas de tsunami à craindre, pas de tempête de vent, pas de grande marée venant lécher nos roues ! Bref nous sommes zens ..... jusqu'à un grondement sourd  ! Notre premier tremblement de terre au Chili !!!  Boulegon nous boulègue mais aucun risque autour de nous,  la terre n'a pas tremblé longtemps, juste une petite émotion. D'ailleurs la vie a continué dans le camping comme si rien ne c'était passé.


    Une photo de Monique jouant de l'accordéon pour rassurer ses fans inquiets.

  • 16 février : Valle d'Elqui
    Cette nuit un second tremblement de terre s'est produit (5.6) mais dans notre sommeil profond nous n'avons rien ressenti. Nous remontons la Valle d'Elqui spécialisée dans la production du fameux Pisco. Les paysages de vignobles au milieu des hautes montagnes désertiques sont extraordinaires. Après un petit arrêt à Vicuña (petite ville très sympathique) où nous reviendrons, nous continuons vers la vallée de Pisco Elqui dans le but de retrouver notre ami Marco. Nous avions fait la traversée en bateau avec lui il y a 2 ans. Chilien d'origine, il rentrait au pays après 30 ans d'exil. Rendez-vous était pris à Horcon, son village d'adoption. C'est en fin d'après-midi que nous fêtons nos retrouvailles. Marco a acheté un terrain en pleine montagne qu'il aménage petit à petit. Malheureusement l'accès est trop difficile pour notre véhicule et nous ne pourrons pas nous y installer. Cela ne nous empêche pas de passer une excellente soirée avec Marco et son fils, au milieu de sommets majestueux.


















  • 17 février : Balade dans les vallées
    Aujourd'hui nous traînons dans les vallées autour de Pisco d'Elqui. Pisco est un charmant petit village, très calme en cette matinée mais envahi de touristes l'après-midi. Toute proche, la petite vallée de Cochiguaz qui serait le centre magnétique de la planète. On y trouve toutes sortes d'établissements proposant des pratiques de méditation. Il y a même, au bout de la vallée un stupa tibétain.  Nous déjeunons d'une bonne empanada dans le joli petit village de Montegrande. Dernière petite vallée visitée, celle de la Quebrada de Paihuano, très sauvage. Un vrai bout du monde. Et toujours ces vignobles accrochés aux montagnes.
    Bivouac à Vicuña d'où nous allons faire une observation astronomique à l'observatorio del Pangue. Le guide est français et passionnant. Une super soirée dans les étoiles, nébuleuses, restes d'une supernova etc .... Le ciel est d'une pureté incomparable. A conseiller !











  • 18 février : Fête de la Difunta Correa à Vicuña
    Vicuña est une petite ville très agréable avec sa Plaza de Armas ombragée, sa belle église, ses glaces artisanales sublimes etc ....
    Mais aujourd'hui, c'est la Fête de la Difunta Correa à Vicuña qui est célébrée par des gauchos argentins et chiliens réunis pour l'occasion. Un grand moment de fraternité entre ces deux peuples voisins. Outre les nombreux gauchos à cheval, nous avons pu admirer des danseurs de cueca. Un moment très authentique.





















    Soirée très agréable avec Dominique et Philippe qui nous ont rejoints autour d'un bon Pisco Sour !

  • 19 février : Avec Marco
    Nous rejoignons Marco et son fils et passons un excellent après-midi au restaurant. Il faut préciser qu'au Chili, les gens vont au restaurant en milieu d'après-midi. Il est d'ailleurs très difficile de manger le soir, soit les restos sont fermés soit ils n'ont plus grand chose à proposer.
    Marco nous a fait connaître un super petit resto, au bord d'une rivière. Les tables sont disséminées dans la nature, des canapés sont là pour profiter de la fraîcheur des lieux. Vraiment un lieu très agréable.
    De retour à Vicuña, c'était le défilé du carnaval. Rien de bien folichon. Par contre en attendant les chars, il y a eu un petit concours bien sympathique de Cueca, la danse nationale chilienne, qui prouve que cette danse est toujours bien vivante.
    Super soirée avec nos voisins allemands (Werner et Cornelia), suisses (Elisabeth et Léo) et français (Dominique et Philippe).


    Toujours de belles vues de la Valle de Elqui





  • 20 février : Journée repos par 35°
    Demain nous passons le col d'Agua Negra pour rejoindre l'Argentine. Au menu 150 km de ripio, un col à 4800m d'altitude et de superbes paysages. Nous le traverserons avec Philippe et Dominique pour plus de sécurité. En attendant ces réjouissances, nous nous accordons une journée "tranquilo". Nous allons quand même visiter une Distillerie de Pisco et faisons quelques provisions de bonnes bouteilles pour déguster un bon Pisco Sour en France.



  • 21 février : une journée grandiose !
    Le Paso d'Agua Negra a tenu ses promesses. Nous avons traversé des paysages absolument grandioses. Partis de 600m nous avons remonté des vallées désertiques extrêmement colorées. Nous atteignons ensuite une superbe lagune avant de grimper jusqu'au col (presque 4800m). A cette altitude il faut bien mesurer ses efforts, la tête a vite fait de tourner et les jambes de se dérober. La redescente est vertigineuse et même si le côté argentin est un peu moins exceptionnel que le chilien, on en prend plein les yeux.
    En changeant de pays, nous changeons de temps. Nous avons même de petites chutes de neige !
    Le ripio (100 km au final) est plutôt bon sauf dans les parties en travaux. Nos deux véhicules ont parfaitement franchi cette difficulté. Notre Ducato, non 4X4 contrairement à celui de Dominique et Philippe, s'est montré une fois de plus particulièrement efficace. L'électronique a parfaitement géré les problèmes liés à l'altitude. Il nous aura fallu 9 heures pour parcourir ces 270 km. Un grand souvenir !






















    La piste grimpe, grimpe, grimpe.... Les paysages sont de plus en plus beaux !










    Arrivée au col à 4765m. Il a fallu parfois monter en première mais aucun souci pour arriver au sommet.




    Les pénitents des neiges


    Sujets au vertige (Spécial Sylvie !) s'abstenir ! Cherchez le camping-car de Philippe.


    "Grandiose !" on vous dit : "Grandiose !"
    Nos véhicules sont bien petits dans cette immensité !











    Et nous revoilà en Argentine, prêts pour d'autres aventures...
Précédent Suivant

Nous contacter
Nous contacter
Nos autres voyages
Notre site de voyages