Boulegon en Asie du Sud-Est
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Argentine : Région de Neuquén
  • 27 Janvier : Victoria - Las Lajas (Argentine)
    Le Parc Conguillio étant toujours fermé, nous quittons le Chili pour rejoindre l'Argentine par le col Pino Hachado (1870m). Côté chilien c'est très vert et nous avons encore de belles vues sur les volcans alors que côté argentin la végétation disparaît pour laisser la place aux vastes étendues désertiques.
    Il nous faudra 4H30 pour passer la frontière ! Nous avons largement le temps d'admirer le beau paysage dans lequel elle se situe. Nous discutons également avec des argentins très sympathiques. Nous arrivons juste avant la nuit à Las Lajas.






    • 28 janvier : Las Lajas - Parc Laguna Blanca - Zapala
      Après une bonne nuit bien fraîche, c'est reparti pour des températures élevées (38°). Nous remplissons le frigo, trouvons un point Wifi pour mettre à jour notre site et partons pour le Parc Laguna Blanca réputé pour abriter des colonies d'oiseaux. Est-ce la chaleur ? Nous en verrons très peu mais les paysages sont superbes. Pour le principe nous faisons une petite rando mais il fait vraiment trop chaud. Nous pensions faire le tour en passant par le lac Aluminé, mais les 100 km de ripio annoncés par le Guardaparque nous rebutent. Nous rebroussons chemin jusqu'à Zapala et nous arrêtons au camping municipal. L'accueil est chaleureux (dans tous les sens du terme). On nous offre même l'entrée car nous sommes "jubilados" ! Nous avions trouvé la ville déserte, nous savons maintenant où sont tous ses habitants : au camping municipal et dans sa piscine !!! C'est samedi et nous subissons notre premier samedi vraiment musical !!! Mais c'est bon enfant et nous discutons longuement avec des argentins. C'est l'avantage d'aller en camping, on rencontre des gens.


      La Laguna Blanca







    • 29 janvier : Zapala - Caviahue
      Au final la nuit a été hyper calme. Direction Caviahue et le volcan Capahue. Nous traversons de très beaux paysages de pampa montagneuse. Avant d'arriver,  nous remontons des gorges et passons un col qui surplombe le beau site de Caviahue situé au bord d'un lac. Nous rencontrons Domique et Philippe Tancrez avec qui nous avons correspondu par Internet et c'est à nouveau de longues et agréables discussions de voyageurs.














      Un gaucho sans son cheval que nous avons pris en stop et
      qui a accepté gentiment de se laisser photographier




      Coucher de soleil sur le volcan Copahue

    • 30 janvier : Caviahue - Las Lajas
      Petite mais jolie randonnée des cascades de l'Agrio (P0, T0). Annoncée pour 3 à 4H de marche, nous la faisons en à peine plus d'une heure. Ou nous sommes des champions, ou leur estimatif est fantaisiste car nous sommes bien allés jusqu'au panneau "fin de sendero" ! En tout cas c'est une très agréable balade au milieu des araucarias et des colonnes basaltiques. Belle vue sur le volcan Capahue qui nous enveloppe de fumées à l'odeur sulfureuse.
      Dans cette région, le cheval est utilisé comme moyen de locomotion. On a pu voir des familles venir faire leurs courses à cheval ou à l'inverse des chevaux ramener leur maîtres bien alcoolisés chez eux. Il y a partout des chevaux "garés" qui attendent.











      Nous pique-niquons au bord du lac mais le vent violent qui s'est levé en fin de matinée et la poussière de cendres qui en découle,  ne nous encouragent pas à rester sur place et nous rentrons dans l'après-midi sur Las Lajas.



    • 31 janvier : Las Lajas - Chos Malal
      Nous remontons un peu vers le nord en empruntant la mythique Ruta 40. Notre but, organiser une visite en 4X4 du Parc Payunia. Nous espérons le faire de Chos Malal mais il n'en est rien. Il faudra donc remonter jusqu'à Malargüe.
      La route qui nous conduit à Chos Malal traverse l'immense pampa argentine, dans une version plus montagneuse mais tout aussi désertique. Petit à petit les paysages se colorent, des volcans apparaissent. Nous découvrons que nous sommes au milieu de la Ruta 40 qui fait quand même plus de 5200 km du Nord au Sud de l'Argentine.










      Le monument qui symbolise le milieu de la Ruta 40

    • 1er Février 2017 : Ripio et poussière !
      Aujourd'hui une grosse étape nous attend. En effet 340 km nous séparent de Malargüe. Nous partons un peu tard, mais bon, on a fait des étapes bien plus longues. Ce que l'on ne savait pas, c'était que la Ruta 40 était en travaux sur 100 km. En fait de travaux, nous n'en n'avons point vu, mais de la poussière et du mauvais ripio, ça oui !!! Du coup nous avons raccourci notre étape et nous sommes arrêtés à Bardas Blancas. Malargüe sera pour demain, surtout qu'il semble que le ripio soit encore un peu de la partie.
      L'avantage du ripio c'est que l'on roule très doucement et que l'on peut profiter du paysage, enfin, surtout le passager. Et aujourd'hui, question paysages, nous avons été gâtés.
      La pampa a laissé sa place aux montagnes colorées, volcans de plus en plus imposants (les altitudes grimpent), coulées de lave,  rivières et canyons mais toujours dans un environnement désertique. Un vrai régal pour les yeux !
      Dernier détail, nous avons quitté la Patagonie pour entrer dans la région Cuyo.


      Nous roulons entre 1000m et 1600m et les volcans et montagnes dépassent les 4000m dans cette partie des Andes


      Le relief est tourmenté


      Encore un volcan majestueux


      Au détour du désert, une lagune ! C'est là que commence le ripio !


      La piste peut vous sembler bonne, mais ce n'est pas le cas. La tôle ondulée nous a secoués tout l'après-midi !


      Mais que les paysages sont beaux !


      La lave est présente partout


      Nous remontons le cours du Rio Grande


      Le Rio Grande prend ses aises mais parfois  doit passer dans d'étroites et profondes gorges creusées dans la lave


      Le lit du Rio Grande favorise une végétation étonnamment verte au regard de l'environnement.



    • 2 février : Le grand nettoyage
      Les coqs nous ont réveillé tôt et nous partons pour Malargüe presque à l'heure où nous nous levons d'habitude ! La bonne surprise du jour, le ripio s'arrête à la sortie du village et nous rejoignons en un clin d'œil Malargüe. C'est une ville assez importante. Nous y trouvons l'agence qui doit nous conduire demain au parc de Payunia.
      Journée lessive mais surtout nettoyage du camping-car car lui aussi a avalé beaucoup de poussière hier !
      Soirée apéro bien sympathique avec Dominique et Philippe que nous avons retrouvé au camping. Et pour terminer en beauté, un petit asado maison (nous avons encore des progrès à faire).







    • 3 février : Malargüe / Superbe Parc provincial de Payunia
      L'agence est venue nous chercher au camping et nous avons embarqué avec 13 argentins pour la visite du Parc provincial de Payunia. Il regroupe plus de 800 cônes volcaniques. Le spectacle est grandiose malgré le temps gris et un peu de pluie (il ne pleut pourtant que 60 jours par an ici mais nous devions avoir François H avec nous !!!). Tous les types de volcans sont présents, la pampa noire est impressionnante, les coulées de lave gigantesques. Les bombes, champs de pouzzolane et autres scories nous transportent dans un autre monde. Nous retrouvons avec plaisir une faune patagone (nandous, guanacos ...). Une véritable plongée dans le monde des volcans.
      Avant d'arriver au parc nous redécouvrons les gorges étroites creusées dans la lave par le Rio Grande.
      Nous avons eu un super guide qui nous a donné énormément d'explications très intéressantes. Les autres touristes argentins ont été très sympathiques avec nous. Nous sommes contents car nous trouvons que notre espagnol s'améliore et que l'on comprend de mieux en mieux. Pour s'exprimer c'est un peu plus dur mais nous arrivons à dialoguer avec les gens et c'est vraiment sympa.
      Cette sortie, organisée par l'agence Payunia au départ de Malargüe, dure toute la journée et malgré les 400 km parcourus dont 330 de ripio (n'oublions pas que nous sommes en Amérique du Sud !), c'est un vrai régal. A conseiller.

      Difficile de choisir, alors j'abuse un peu sur les photos aujourd'hui :-)


      Le Rio Grande a creusé son sillon dans la lave


      Arrivée dans le Parc






      Des cônes à perte de vue !




      Que dire devant un tel spectacle !


      On ne peut qu'être heureux !










      Ce volcan a déversé une immense coulée de lave.


        Elle est allée mourir dans le lit du Rio Grande que l'on voit à peine au fond de la photo.







    • 4 février : Journée repos
      Ce matin et presque toute la journée, il pleut. François H est toujours là, caché quelque part ! Il faut vraiment qu'on le trouve !
      Pas question de traverser les Andes dans les nuages. Nous restons donc sur Malargüe. Farniente, bon Chivito (chevreau grillé) au restaurant, entretien du véhicule (il a fallu démonter tout l'habillage d'une porte pour changer une ampoule d'éclairage de la plaque d'immatriculation car on avait fait tomber l'unique exemplaire en notre procession dans la contre porte !) ........
      Pas de photo aujourd'hui.
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