- 15 Novembre : Sucre -
Potosi - Ojo del Inca Nous quittons Sucre et les Lapierre (que
nous
remercions encore pour leur accueil si chaleureux), direction La Paz en
repassant par Potosi. En effet la route Sucre - Oruro n'est pas
goudronnée donc cela nous oblige à reprendre un bout de chemin déjà
fait, mais nous préférons ménager notre monture !
Les bœufs sont largement utilisés pour le labour.
Nous avons également vu des bergères filer la laine en surveillant leur
troupeau.
Nous faisons escale au bord d'un petit lac de cratère, l'Ojo del Inca,
perché à 3400m
d'altitude, avec une eau à +30°. Le tout face à des montagnes très
colorées. Dommage que le temps soit gris. Un coin très sympa. La
baignade est très agréable malgré la température extérieure plutôt
frisquette.
Beau bivouac, n'est-ce pas ?
Nous passons un agréable
moment avec des voyageurs allemands qui bivouaquent à côté de nous.
- 16 Novembre / Ojo del Inca
- Machacamarca (près d'Oruro)
Au matin les habitants du village voisin arrivent pour faire leur
lessive à l'eau chaude. L'œil de l'Inca est animé !
Nous rejoignons la
panaméricaine pour continuer vers La Paz, distant de plus de 500 km. La
route traverse une fois de plus des paysages superbes, sauvages au
possible. Nous roulons toujours à plus de 4000m d'altitude. Sur ces
hauts plateaux, la vie est bien rude pour la population locale.
Nous faisons étape à Machacamarca, près d'Oruro. Nous y retrouvons nos
voisins allemands qui nous avaient indiqué ce lieu de bivouac (sur le
parking du musée des trains). La ville fête les chauffeurs de camions,
bus et autres. C'est l'occasion de danser, boire (beaucoup trop) de la
bière. Les femmes sont en costume et les hommes sur leur 31. Les
ravages de l'alcool étant manifestes, nous ne nous attardons pas trop
sur la place.
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17 Novembre : Machacamarca - La Paz (Mallasa)
Aujourd'hui la route est plus monotone et fatigante. Nous empruntons
une autoroute en travaux, certes goudronnée tout le temps mais avec des
changements de voie perpétuels, des déviations et pas mal de
circulation. L'arrivée sur le plateau de La Paz (4000m) n'est pas des
plus belles. Mais la bonne surprise sera quand nous suivrons les
indications du Garmin qui nous fait emprunter une route vertigineuse
mais superbe pour rejoindre Mallasa, une banlieue chic de La Paz où
nous devons loger. Nous plongeons en une dizaine de km de plus de 700m,
avec des vues superbes sur La Paz accrochée aux flancs de la montagne
et la cordillère Royale en fond (quand les nuages ne nous la cachent
pas). Nous nous installons à l'hôtel-camping Oberland, tenu par un
suisse.
L'altiplano s'arrête brusquement et nous plongeons vers la vallée, 700m
plus bas
En fond une toute petite partie de La Paz
La Cordillère Royale daigne se dévoiler à nous
Des airs de Vallée de la Lune
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18 Novembre : Mallasa
Ce matin nous trainons au camping (mise à jour du site, appels skype,
flemmardise etc). Nous amis allemands (Margritt et Reinhart) nous
rejoignent. Ensemble nous allons visiter la vallée de la Lune, site
situé à 300m du camping.
Que dire ? Rien à voir avec la vallée de la Lune à San Pedro de
Atacama. La couleur uniformément grise (couleur poussière),
l'étroitesse
du site font que cela n'a rien d'exceptionnel. Il est agréable de s'y
promener mais sans plus.
Soirée resto avec Margritt et Reinhart
- 19 Novembre : La Paz
Visite
de la ville avec nos amis suisso-allemands. Nous la rejoignons dans un
collectivo, serrés comme des anchois ! Depuis deux mois, un
téléphérique est entré en service et permet de rejoindre le bas de la
ville au haut. Nous le prenons et la vue est spectaculaire. La Paz vaut
le coup d'œil pour sa situation géographique. Elle s'étale sur les
flancs d'une vallée profonde et escarpée qui lui offre 1000m de
dénivelée entre le point le plus haut et le plus bas !
Par contre, ce
n'est pas une jolie ville et on la visite très rapidement surtout que
personnellement nous préférons les petites villes aux grandes ! La
circulation y est infernale (90% de véhicules de transport en commun,
souvent importés de Chine ou des Emirats Arabes où ils ont déjà fait
"une saison"), la pollution est importante. Nous ne nous y attardons
pas.
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