- 18 Décembre : Tortugas -
Huanchaco
C'est sous un beau soleil que nous nous réveillons au
bord de l'océan. Ça change de la pluie des derniers jours !
Vue du fourgon au saut du lit.
Nous reprenons la route vers
le nord, toujours le même désert !
La baie de Tortugas vue de la panaméricaine
Le sable est partout
Mais les péruviens domptent le désert et y font pousser de tout
(rizières, canne à sucre, arbres fruitiers, asperges etc ...)
Vraiment étonnant !
Les immenses exploitations agricoles doivent appartenir à de grandes
société multinationales. Les champs sont protégés par des murs
d'enceinte avec miradors, gardés par des vigiles. Les ouvriers
agricoles sont emmenés par car mais sont certainement très peu payés et
vivent dans des cabanes !
Un peu avant notre arrivée à
Huanchaco, nous visitons le site Moche (mais intéressant)
des Huacas del sol y de la luna (des temples). le musée propose
de belles poteries alors que sur le site même, en pleine fouille, on
peut quand même admirer de superbes bas-reliefs. Les temples en
eux-mêmes sont très dégradés mais les explications du guide nous aident
à imaginer la réalité de ces lieux.
- 19 Décembre : Huanchaco -
Cajamarca
Bonne nuit sur la plage malgré la musique mise à fond par des jeunes au
milieu de la nuit. Ah les sud-américains et leur adoration pour la
musique à fond la caisse ! Ils aiment vraiment ça mais je pense qu'ils
doivent rapidement être sourds !!!
Huanchaco est très touristique mais sans charme et attire beaucoup de
surfeurs. Les petites embarcations en bambou semblent n'être là que
pour les touristes.
Nous quittons la côte, ses déserts et ses villes sans intérêt pour
l'intérieur. Direction Cajamarca (2700m). Nous suivons une vallée très
agricole où les rizières semblent la spécialité. Nous sommes toujours
très étonnés par le contraste entre la verdure du fond de la vallée et
l'extrême sècheresse des montagnes l'entourant.
Nous grimpons ensuite jusqu'à un col à plus de 3000m dans un paysage
très vert nous rappelant nos montagnes (ça nous change du désert !).
Nous trouvons un bivouac dans le parc d'un restaurant à Banos del
Inca. L'accueil est très chaleureux.
- 20 Décembre : Banos del
Inca - Leimebamba : "La route de la mort" version
péruvienne
Aujourd'hui nous traversons la Cordillère Centrale. La première partie
jusqu'à Celendin n'est pas très dépaysante. Ça ressemble au Massif
Central, les cultures et l'altitude en plus. C'est vert, propre et
boisé. Ça nous change du désert côtier.
Les habitants portent des
chapeaux haut de forme, les femmes filent la laine. Nous découvrons
également un beau marché aux bestiaux.
- 21 Décembre : Leimebamba - Chamaya ou une journée bien
particulière !
Aujourd'hui tout va aller de travers. Il y a des jours
comme ça !
Après une bonne nuit de récupération, nous nous levons tôt et le musée
que nous voulons visiter ouvre bien plus tard. Comme nous voulons
essayer de visiter le site de Kuelap, nous partons pour Chachapoya
rapidement. la route presque autant étroite qu'hier est quand même
moins difficile, mais cela nous prend du temps pour arriver à
Chachapoya.
Aux abord d'un marché, des
parkings à chevaux (le cheval ou l'âne sont très utilisés dans cette
région montagneuse)
La route suit des gorges profondes
Le temps se couvre et le site de Kuelap est dans les nuages. Qu'à cela
ne tienne, nous voulons réserver un tour à partir de Chachapoya. Mais
là, impossible de se garer ou de trouver un coin de bivouac pour
laisser notre fourgon. Après trois tours de ville (ça monte et ça
descend raide sur des mauvaises routes, il y a du monde partout), le
découragement nous gagne et nous décidons de poursuivre notre chemin
sans aller voir Kuelap. Nous filons donc vers Florida découvrir un parc
aux oiseaux conseillé par d'autres voyageurs. Mais là impossible de le
trouver ! De plus la route regrimpe et on en a assez des routes de
montagne. On abandonne une fois de plus le projet, mais on découvre une
belle végétation quasi amazonienne (nous sommes aux portes de
l'Amazonie péruvienne).
Nous décidons d'avancer pour rejoindre l'Equateur un peu plus
vite. En continuant notre descente (en altitude), nous retrouvons des
rizières (nous n'imaginions pas que le Pérou produisait autant de riz).
Les palmiers, les bananiers, les papayers envahissent le paysage.
Nous faisons étape aux Thermes
d'El Almendral. Mais nous ne les testerons pas, on est à des années
lumières de la propreté des thermes allemands qui nous sont chers !!!
- 22 Décembre : Chamaya - Chulucanas (320 km)
Etape de jonction qui nous fait passer de la forêt
amazonienne au paysages africains (enfin tels qu'on les imagine).
Etape de contrastes, longue en kilomètres mais bien plus rapide en
temps que les jours précédents.
Une fois de plus nous nous faisons arrêter par la police mais comme à
chaque fois, lorsqu'ils constatent que nous sommes des touristes, ils
sont charmants et nous laissent repartir sans rien nous demander et
avec un mot gentil.
Arrivés à Chulucanas, nous n'irons pas voir le travail des potiers,
célèbre dans cette ville car, un, il est difficile de trouver un potier
et de se garer, deux, la ville grouille de touk-touks et de plus on
commence à saturer des villes péruviennes. Nous finissons donc
l'après-midi au calme, sous les cocotiers dans le parc d'un
restaurant-centre touristique.
- 23 Décembre : Chulucanas - Vilcabamba (Equateur) 320 km
Encore une grosse étape mais on nous a parlé d'un
super Hôtel/camping près de Loja en Equateur qui nous irait bien pour
nous poser quelques jours. Comme il n'y a pas grand chose à voir dans
la région, nous filons donc vers l'Equateur. Le passage de la frontière
nous prendra une grosse heure. L'accueil des douaniers équatoriens est
super. Ils nous indiquent des lieux à visiter. Vraiment sympas.
En route nous découvrons des forêts d'un arbre ressemblant beaucoup à
des baobabs. Ce sont des cebas (je ne garantis pas l'orthographe), nous
ont indiqués nos gentils douaniers. Ils fleurissent en hiver et se
remplissent d'eau.
Les routes péruviennes sont
souvent encombrées par les touk-touks ou réservent des surprises
L'Equateur
nous semble plus riche que le Pérou. Plus de touk-touks mais beaucoup
de voitures individuelles (une rareté au Pérou), des maisons plus
belles, un environnement propre (ah la saleté au Pérou, c'est quelque
chose !). Agréable surprise, le prix du GO, 25 centimes d'euros le
litre ! Bref une impression plutôt positive du pays qu'il faudra
confirmer.
Arrivés bien tard à Vilcabamba à cause d'une belle et longue route de
montagne côté équatorien, nous sommes déçus par l'hôtel camping.
L'hôtel étant plein, on nous fait parquer en contre-bas, sur un terrain
avec des décombres. Bref, l'environnement du lieu de camping est très
décevant. Par contre celui de l'hôtel (en fait des bungalows) est
superbe. Passée la première impression, je pense que nous allons quand
même nous y reposer quelques jours. Nous sommes seuls sur la partie
camping. Dommage, on aurait bien passé un moment avec d'autres
voyageurs.
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