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Ecuador
Copaxi - Quilotoa - Nord



  • 09 Janvier : Volcan Cotopaxi
    Distant de 80 km de Quito, le Parc national de Cotopaxi est vite rejoint par la panaméricaine (appelée sur ce tronçon "Route des volcans"). Malheureusement ils sont tous encapuchonnés et on ne les voit pas vraiment. Idem pour le Cotopaxi. Nous dormons à ses pieds et espérons une éclaircie ! En attendant nous faisons une sympathique petite rando très facile autour du lac Limpiopungo. Ce doit être grandiose par temps clair !


    Quito, ville toute en longueur entre les montagnes


    Vue du lac Limpiopungo






    On ne voit pas le sommet, mais c'est beau quand même !


    Il se découvre juste avant la nuit ! Vivement demain !
  • 10 Janvier : Cotopaxi - Laguna Quilitoa
    Et bien non ! Le miracle n'a pas eu lieu. Ce matin il pleut et il y a un brouillard à couper au couteau ! Bref on ne voit même pas la base du volcan. Pourtant on a fait l'effort de se réveiller tôt (6H30), mais rien à faire, Monseigneur Cotopaxi n'a pas daigné se montrer !
    Nous partons donc (sous la pluie) vers Quilotoa, admirer son beau lac de cratère. Nous reprenons la panaméricaine et l'allée des volcans, mais sans jamais les voir ! Grrrr !
    Lorsque l'on quitte la grande route pour s'enfoncer dans les Andes, le paysage change, les montagnes "patchwork" réapparaissent, et le soleil un peu aussi.




    Nous arrivons à la fin du marché de Zumbahua. Encore une occasion de photographier de beaux costumes, toujours différents d'un village à l'autre.








    La lagune Quilotoa est un magnifique lac de cratère (un peu moins spectaculaire que Crater Lake aux USA). Un chemin permet d'y descendre, mais après il faut remonter et à 4000m ce n'est pas évident. Nous n'en ferons qu'une partie.




    Le soir nous bivouaquons à la Posada de Tigua. Le lieu et ses propriétaires sont très agréables et chaleureux. Nous dinons en compagnie des autres pensionnaires, tous d'origine différente (belges, italiens, équatoriens). Un excellent repas et une bonne soirée à discuter voyages et traditions du pays.

  • 11 Janvier : Tigua - Quito
    Avant de repartir de la Posada, des voyageurs équatoriens viennent passer un moment dans le fourgon et nous indiquent tout un tas de lieux à visiter ou à éviter sur la côte. Merci à eux pour ces renseignements précieux.
    Sur le chemin du retour vers Quito nous espérons voir tous ces volcans qui bordent la panaméricaine mais les nuages en décident autrement ! Dommage ! Nous faisons une halte au marché de Pujili. C'est toujours un plaisir que de faire ses courses dans ces marchés sud-américains.



    L'après-midi sera consacrée à la visite d'un beau musée (la Casa del Alabado) sur l'art précolombien.



    La Plaza de la Independencia est très animée en ce dimanche. Prédicateurs en tout genre y officient mais également troupes de clowns qui amusent beaucoup la population.

  • 12 Janvier : Quito - Otavalo
    C'est par une route qui comme d'habitude en Equateur grimpe et descend fort au milieu des volcans que nous rejoignons Otavalo. Sur une partie du parcours, à notre grand étonnement, la végétation est très aride. Mais arrivés à Otavalo, le vert reprend ses droits.
    La ville sans être extraordinaire n'est pas désagréable. Elle est surtout intéressante pour ses habitants qui portent costume traditionnel et cheveux longs pour les hommes.

    Aujourd'hui nous avons franchi l'Equateur, sans nous en rendre compte ! Nous sommes maintenant dans l'hémisphère Nord !












    Au coucher de soleil, le volcan Taïta Imbabura daigne se dévoiler complètement !

  • 13 janvier : Otavalo - Laguna de Cuicocha - Ibarra
    Belle randonnée autour de la laguna de Cuicocha. C'est un beau lac de cratère avec deux îles en son milieu dominé par le volcan Cotacachi. La rando (5h) en fait le tour. Elle alterne surplombs du lac, passages creusés dans la lave, vues sur les volcans alentours, végétation aride puis quasi tropicale. Bref c'est très varié, pas toujours facile car ça monte et ça descend raide et on est entre 3200m et 3500m. Seul défaut, la dernière partie se fait sur la route et c'est long ! Heureusement pour nous, un gentil automobiliste a eu pitié de nous et nous a pris en charge sur toute cette partie.















    A Ibarra, nous nous installons au bord du lac dans le beau camping Sommerwind tenu par des ex-voyageurs qui se sont fixés là.

    Le lac d'Ibarra


    Le volcan Cotacachi qui domine Ibarra, totalement dévoilé au coucher du soleil

  • 14 et 15 janvier : Ibarra
    Repos au camping, lessive, montages vidéos, apéros avec autres campeurs, tchatche .......



  • 16 janvier : Ibarra - Mindo
    Nous quittons Ibarra pour Mindo, en pleine "forêt de nuages". En route nous repassons l'Equateur plusieurs fois. On ne sait plus trop si on est dans l'hémisphère nord ou sud ! En fait nous sommes au Sud !
    Nous quittons l'altitude pour nous retrouver à 1300m sous une pluie quasi tropicale, comme la forêt qui recouvre tout. Mindo est plutôt sinistre sous cette pluie, et les travaux d'assainissement qui ont défoncé tout le centre n'arrangent pas les choses. La nature semble luxuriante. Espérons que demain le temps se dégage un peu pour qu'on puisse en profiter.
    En attendant nous nous installons devant l'hôtel Sisakunau, sur un sol dur, sans boue. Le gérant de l'hôtel nous accueille très gentiment, gratuitement, nous propose d'utiliser un sanitaire avec douche et nous communique son Wifi. Ça c'est sympa.
    Pas de photo aujourd'hui.

  • 17 Janvier : Mindo
    Le temps est avec nous et la pluie, abondante toute la nuit, a enfin cessé. Nous filons donc dès l'ouverture vers les cascades de Mindo que l'on atteint avec une tarabita (nacelle suspendue au dessus du vide) longue de plus de 500m. On vole littéralement au dessus de la forêt si dense qu'il est impossible de voir le sol.







    Nous faisons ensuite une belle rando vers la cascada Reina. La végétation exubérante nous réjouit. La cascade en elle-même est jolie mais c'est plus la balade (2 heures A/R) qui nous plait. Nous rentrons à pied jusqu'à Mindo (7 km de plus mais en descente).






    Le village de Mindo

    Un bon almuerzo remplira nos estomacs affamés. C'est là que nous rencontrons deux français, ex voyageurs au long cours, amis des Lapierre (qui nous avaient accueillis à Sucre). Et c'est parti pour une longue et sympathique discussion.
    Nous visitons ensuite une fabrique de chocolat. Nous ne comprenons pas tout mais des recherches sur Internet éclaircissent les explications en espagnol (cliquez ici pour tout savoir sur la fabrication du chocolat)



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Copyright Erick et Monique Curinier