- 18 Janvier : Mindo -
Pedernales (200km)
Nous quittons la forêt de nuages pour rejoindre la côte
pacifique. En route, nous traversons des paysages sub tropicaux.
Les bananeraies succèdent aux palmeraies ou aux plantations de cacao.
Le relief est toujours très accidenté, ce jusqu'au bord du pacifique.
Arrivés à Pedernales, il est difficile de trouver un lieu de bivouac
tranquille. Ce sera chose faite près de la Pointe Pedernales. Nous
sommes chaleureusement accueillis par le restaurateur devant chez qui
nous nous sommes garés. D'autres équatoriens viennent discuter avec
nous. Tous sont fascinés par notre fourgon, notre voyage et la
traversée de l'Atlantique en cargo.
- 19 Janvier : Pedernales
- Canoa
Excellente nuit sur cette plage. Au matin, nous avons encore une visite
d'un équatorien qui photographie notre fourgon.
Nous faisons un petit saut de puce jusqu'à Canoa, station balnéaire
prisée des surfeurs. Il fait chaud et nous sommes contents de trouver
un emplacement sous les arbres dans l'hôtel Bambu. Alors que l'on
profite de la fraîcheur toute relative offerte par l'ombre, on entend
un grand boom et notre fenêtre se referme brusquement. C'est tout
simplement un iguane qui vient de se laisser tomber de l'arbre et
n'avait pas vu notre fenêtre !! Ça fait un drôle d'effet ! L'opération
s'est renouvelée par 2 fois dont une juste devant notre porte. Bref,
avant de sortir du fourgon, il faut regarder en haut si rien ne va nous
tomber sur la tête !!!!
Le site de Canoa
La vie est douce, une margarita à la main.......
- 20 Janvier : Canoa -
Manta
La nuit chaude et peu aérée (impossible de garder les lanterneaux
ouverts à cause des iguanes baladeurs !) a été un peu difficile. Aussi
nous décidons de changer de lieu. On nous avait indiqué Bahia de
Caraquez mais c'est une station balnéaire à l'espagnole avec buildings.
Bref ce n'est pas notre tasse de thé. Nous continuons donc vers San
Clemente qui ne nous emballe pas vraiment car les accès à la mer sont
très difficiles. En route nous retrouvons une végétation plus sèche
avec les cebas, ces arbres qui ressemblent aux baobabs.
La région est plus pauvre que le reste de l'Ecuador et du coup la
saleté refait son apparition. C'est un peu dommage.
Le Routard parle de Crucita comme d'une petite station agréable. C'est
en fait une ville plutôt importante où la pêche tient une grande
place. Nous y déjeunons et observons le travail des ouvrières qui
préparent les poissons à même la plage. C'est très intéressant à
observer mais le lieu (et l'odeur) ne se prêtent pas à un bivouac.
Nous finirons donc dans un complexe touristique avec piscine à Manta,
grande ville au bord du Pacifique sans grand intérêt.
Un bon bain fait du bien par cette chaleur lourde (32°)
- 21 Janvier : Manta - San
Lorenzo
Aujourd'hui nous faisons un saut de puce (30 km) jusqu'à San Lorenzo.
Le
paysage est très contrasté et l'on passe d'une forêt sèche à la jungle
en rien de temps pour revenir dans une zone côtière aride. C'est très
étonnant.
Les tortues viennent pondre leurs œufs sur la belle plage de San
Lorenzo. Nous passons la journée à buller. Nous rencontrons un
américain d'origine croate qui blague un bon moment avec nous. L'océan
est beau et chaud mais les grosses vagues qui font le bonheur des
surfeurs locaux, nous interdisent la baignade. Dommage.
- 22 Janvier : San Lorenzo
Nous sommes bien sur notre plage. Donc journée relax. Nous observons
les pêcheurs se préparant au départ, mangeons au resto avec un couple
de français rencontrés sur la plage, nous baignons ..... bref, une
bonne journée à ne rien faire !
- 23 Janvier : San Lorenzo
- Ayampe (80 km)
Avant de quitter San Lorenzo nous assistons à l'arrivée d'un bateau de
pêche. Une jeep vient le tirer hors de l'eau.
Nous longeons ensuite la
côte jusqu'au parc national Machalilla. C'est une succession de belles
plages pas toujours accessibles.
Nous nous arrêtons à Aqua
Blanca, visiter un site pré-colombien. Bon, il ne reste pas grand chose
! Le petit musée est intéressant et la balade jusqu'à la piscine d'eau
sulfureuse bien agréable. Nous nous barbouillons de boue et plongeons
dans l'eau sulfureuse, comme il se doit. Il paraît que c'est bon pour
notre peau. Le guide qui nous accompagne nous explique bien les choses.
Bref, sans être extraordinaire, ça vaut quand même le détour.
La ressemblance entre les pré-colombiens et les habitants actuels est
surprenante !
Nous voyons beaucoup d'oiseaux
Non, non, on n'a pas peur du ridicule !
Nous faisons escale à
Ayampe, une plage bien agréable au bord du pacifique. Baignade dans une
eau un peu plus fraîche qu'au nord (le courant froid du sud vient
mourir ici). Nous passons la nuit près de la plage mais on vient nous
dire que demain il faudra intégrer un simili-camping (qui facture sa
prestation 20$, un prix exorbitant ici !). Ils ont peur d'être envahis
par les camping-cars. On en a croisé 2 en 15 jours !!!! Demain nous
partirons donc de ce joli endroit. Dommage, on y serait bien restés
quelques jours.
-
24 Janvier : Ayampe - Puero Lopez
Nous retournons sur nos pas jusqu'à Puerto Lopez. C'est un petit port
de pêche dans une jolie baie. Le village est très fréquenté en ce
week-end mais il n'est pas désagréable. Nous rencontrons René, un
voyageur français en camping-car avec qui nous passons la journée. Le
soir, il nous prépare même une bonne soupe de poissons. Encore une
journée cool et agréable, agrémentée de bains dans le Pacifique.
- 25 Janvier : Puerto Lopez
Journée relax. Baignade, tchatche, almuerzo (menu de midi à 3$), glace,
lessive (confiée à un laundry) ......
Ici tout le monde a son hamac (un bébé dort dans celui-là)
L'almuerzo traditionnel. Tout ça pour 3$ chacun ! Ce n'est pas la peine
de cuisiner !
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26 Janvier : Puerto Lopez - Ayangue :
Un nouveau saut de puce. Avant de quitter Puerto Lopez nous assistons
au retour des bateaux de pêche. Un vrai spectacle ! La pêche est bonne
par ici.
Côté village, on mange le poisson frais (à 9H00 du mat !), on apporte
de la glace pour conserver la poisson .....
Côté mer, le poisson est débarqué, préparé, acheté ..... tout ça sous
le regard envieux d'une myriade de pélicans et autres frégates qui
récupèrent tout ce qu'ils peuvent.
Ici le matériau de construction principal est le bambou. Même pour les
abri bus.
Nous
continuons notre
progressions vers le sud mais la côte devient moins sauvage. Une fois
de plus on passe de la forêt sèche à la jungle épaisse pour revenir
ensuite à la forêt sèche. Passé Ayangue, les villes et le paysage nous
plaisent moins. On approche de Salinas avec ses grands immeubles. Du
coup on préfère retourner sur Ayangue, petit village niché au fond
d'une jolie baie. Le temps gris et la fraîcheur relative (il fait 26°)
ne nous incitent pas à la baignade. On se rattrape donc avec un bon jus
de fruit. Chin, chin !
On n'est pas bien là ?
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27 Janvier : Ayangue - Salinas - Playas
Mauvaise nuit à cause des moustiques ! Pourtant l'endroit est hyper
calme mais ces satanées bestioles nous ont bien embêtés !
Il y en a encore beaucoup ce matin avec le temps gris et l'absence de
vent. Nous partons donc vers le sud. A partir d'Ayangue, la côte
n'offre plus aucun intérêt. Salinas est une grande station balnéaire
moderne de type espagnol, bref tout ce qui ne nous plait pas !
Salinas
Nous poursuivons donc notre
route jusqu'à Playas, station populaire
qui doit être bondée en haute saison mais qui est quasiment vide en ce
moment. Nous y observons des pêcheurs qui remontent un filet
directement sur la plage. La pêche est miraculeuse ! Le long filet est
rempli de petits poissons qui serviront à alimenter les élevages de
crevettes, une spécialité du coin. Petite particularité de ces
pêcheurs, ils se servent d'un radeau pour aller poser leur filet.
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28 Janvier : Playas - Guayaquil - Puerto
Jeli
Le temps est encore bien gris ce matin. Nous filons donc vers le sud.
En arrivant près de Guayaquil on retrouve une végétation verte et
dense. Guayaquil est une grande ville très moderne mais également très
dangereuse. On parle d'un enlèvement toutes les 9 heures. Donc nous ne
faisons que passer !
Le paysage est ensuite
envahit par les champs de bananes mais aussi de cacao. On retrouve les
contreforts des Andes mais on les longe en bifurquant vers le Pérou.
Sur le bord des routes et particulièrement à chaque ralentisseur (et
ils sont nombreux !), on trouve de tout à acheter.
Des bananes, bien sûr, mais aussi des ananas, des boissons, des fruits
etc .... et même des crabes ou des poissons.
Nous voulons nous arrêter à
Machala, ville également moderne mais trop grande pour nous y poser.
Nous poursuivons vers son port, Puerte Bolivar. C'est plutôt lugubre.
Nous continuons donc notre route vers le sud et trouvons notre bonheur
au petit port de Puerto Jeli avec en fond la mangrove. Comme souvent,
les équatoriens viennent discuter avec nous, se prennent en photo
devant le fourgon. On a vraiment de bons contacts avec eux.
La mangrove à Puerto Jeli
Excellent petit resto sur la place du village avec frites de bananes et
assortiment de ceviche et fruits de mer en beignets
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29 Janvier : Puerto Jeli - Zorritos
La nuit a été notre pire nuit en Equateur ! Le petit coin où "no se
pasa nada" a été plutôt agité en fait. C'est d'abord un couple
d'amoureux qui
est resté près de nous jusqu'à 1H du mat avec la musique et des
discussions pas vraiment discrètes. Ensuite à 4H30, nous avons été
réveillés par de la musique à fond d'un marchand ambulant qui s'est
collé à nous ! En fait il nous signifiait que nous étions garés sur son
emplacement habituel. Nous migrons donc vers la place du village plus
tranquille pour finir la nuit. C'est sans compter avec les cars qui
passent régulièrement en klaxonnant pour se signaler ! Enfin à 8H, le
restaurant devant lequel nous sommes garés met la musique à fond !
Grrrrrrrrrrrrr !
Avantage de la situation, nous sommes prêts relativement tôt et
rejoignons la frontière avec le Pérou rapidement. Les formalités
faites, nous rejoignons l'Hospedaje Swiss Wassi après Zorritos. C'est
un lieu très agréable en bord de mer, tenu par deux suisses (elle
d'origine péruvienne et lui suisse). L'accueil est très chaleureux. On
s'y sent bien. Nos hôtes nous emmène en ville faire quelques emplettes.
Nous découvrons une petite boulangerie très typique et nous finissons
la soirée ensemble au restaurant.
Le boulanger et sa boulangerie. Le pain est délicieux !
Un plat typique du coin avec fruits de mer et bananes écrasées et
frites. Délicieux !
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